« Encyclopédie capricieuse du tout et du rien »

... la suite attendue du "Dictionnaire égoïste de la littérature française"


Dantzig commenté par Jacques De Decker (9.5 Mo)

« Encyclopédie capricieuse du tout et du rien »

« Présentation de l’éditeur

Avec le Dictionnaire égoïste de la littérature française, dont on sait le succès en librairie, Charles Dantzig parvenait à concilier l’érudition et l’amusement, la distraction et l’enseignement. De ce gai savoir, infiniment subjectif, terriblement inattendu, L’Encyclopédie est la continuation. Définir le projet ? C’est presque impossible. Un coup d’œil sur la table des matières, qui va de la liste des lieux à la liste autobiographique par effleurements d’écrivains, en passant par la liste de Venise ou la liste du sexy, montre assez ce que ce livre a de fou : le monde du dehors et le monde intérieur découpés, classés, listés, selon un ordre qui n’obéit qu’au caprice de Charles Dantzig ! On y apprend beaucoup, de New York comme on ne l’avait jamais lu au salaire d’un professeur de poésie à l’Université de Belfast. On rit presque en permanence. On est caressé ou griffé, selon l’humeur ou la rubrique, ou encore qu’on se trouve soi-même dans la liste des cons. On y parle avec passion de littérature, d’art, de géographie, de futilités, de mode, de cinéma, d’histoire grecque ancienne. Dantzig, c’est l’anti-beaucoup de monde, dans ce livre sans aucun équivalent, et dont on n’a pas fini de parler. »

Jacques de Decker évoque également le « Dictionnaire égoïste de la littérature française » de Charles Dantzig dont voici la…

Présentation de l’Editeur

« L’idée générale de ce livre est qu’on apprend des choses sans s’ennuyer, j’espère. Sur des écrivains, des oeuvres, des personnages, des notions, sur la littérature, en un mot, et même à côté : que la France doit la laitue et le platane à Rabelais, par exemple ; tous les écrivains n’en ont pas fait autant. Et leurs « morts inhabituelles » ! J’ai été étonné, par le nombre d’écrivains morts écrasés par un véhicule. Emile Verhaeren, Roland Barthes, Fagus, Claudien, Jean Follain, Catulle Mendès, le gendre de Théophile Gautier. J’ai essayé de varier les façons de raconter : plutôt que d’exposer ce qu’est A la recherche du temps perdu, ce qui me paraissait assez vain, j’ai cherché ce que ce roman n’est pas. Un article est progressif afin de montrer comment on entre dans un écrivain (« Green »), un autre sert à dire pourquoi on ne lit pas certains chefs-d’oeuvre (« Les Misérables »). Il y a des pour (la plupart), des contre (« Céline », « La Princesse de Clèves »), certains articles servent à parler d’autre chose que de l’auteur même (« Bourges »), on y rencontre « un des romans célèbres les plus mal écrits de la littérature française ». La grande majorité des auteurs est du XXe siècle ; le plus ancien est Villon, le plus récent, Françoise Sagan. Principalement des Français, car si j’avais parlé des Astolphe de Custine anglais, italiens et russes en plus du Français, mon livre aurait fait huit mille pages et autant d’exils par désespoir. Je ne parle que de morts, par équité, si je puis dire. C’est enfin une sorte d’essai d’esthétique, et malgré moi, un autoportrait. Les dictionnaires sont peut-être les moins pesants des livres, qui laissent le lecteur choisir ce qu’il veut, quand il veut, comme il veut, dans le plus grand désordre, pour son éventuel plaisir. »

Dictionnaire égoïste...



 

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